Il y a 15 ans, le télétravail n’était pas exactement un sujet dans les entreprises. Rares étaient ceux qui le pratiquaient. Alors bien sûr, il existait des personnes qui travaillaient de chez eux :
- les enseignants ont toujours ramené des copies à la maison,
- les auteurs de livre écrivaient dans leur jardin,
- les consultants répondaient à leurs e-mails depuis chez eux.
Une brève histoire du télétravail
Mais voilà, c’était encore quelque chose d’assez marginal comme en témoigne cette archive de 2009 :
Depuis 10 ans, la législation et les évolutions technologiques ont transformé notre rapport au lieu de travail.
Le statut de l’auto-entrepreneur a été créé par la Loi du 4 août 2008. Aujourd’hui c’est 2 millions de jobeurs qui ont ouvert un statut de micro-entreprise (source).
L’entreprise Dropbox a été créée en 2007, et son usage a permis à des équipes de se partager des documents en passant par le cloud et sans faire partie de la même entreprise. La première version cloud de Microsoft Office est arrivée en 2011 et depuis le travail sur des documents collaboratif s’est standardisé.
On a vu arriver une vague de webentrepreneurs qui nous ont promis de devenir riche en pianotant depuis une plage en Thaïlande. Les espaces de coworking font leur apparition en France en 2008, et depuis ils se multiplient dans les grandes villes.
Des lignes TGV ont également transformé la géographie du travail. Il n’est plus saugrenue d’imaginer vivre à Bordeaux, Lille ou Nantes alors que l’on travaille à Paris. Et par ailleurs, prendre les transports pour se déplacer sur son lieu de travail cinq jours par semaine n’a pas toujours du sens.
Certains early adopters ont testé le télétravail par conviction, et l’ont adopté depuis plusieurs années. D’autres étaient réticents à laisser leurs salariés sans surveillance.
Et ensuite, les événements de l’actualité ont poussé les entreprises à s’y mettre. Le prix du carburant, les pics de pollution, les manifestations des gilets jaunes et puis finalement une pandémie déclenchant plusieurs confinements.
Tout le monde a testé le télétravail
Aujourd’hui, tout le monde ayant un métier qui se prête au télétravail a testé l’expérience pendant au moins deux mois. Alors certes, en mars 2020 les conditions pour télétravailler n’étaient pas optimales. Les écoles étaient fermées, beaucoup de travailleurs n’étaient pas équipés et le climat de stress était au plus haut. Mais cela a au moins permis à tout le monde de tester l’expérience.
Beaucoup de managers ont constaté que finalement la productivité est au rendez-vous. Certains travailleurs attendaient avec impatience le retour au bureau. Aujourd’hui chacun a une opinion sur la question. Cela amène un gros avantage au marché de l’emploi : maintenant les jobeurs savent ce qu’ils veulent. Et quand on les interroge, une grande partie d’entre eux disent préférer une solution hybride dans laquelle ils ont droit à une journée de télétravail minimum par semaine, tout en passant régulièrement au bureau.
Comment prendre en considération les prétentions de télétravail dans un processus de recrutement ?
C’est en partant de ce constat que Vivajob a été créé. On a remarqué que la mobilité géographique, le slashing (cumul d’emplois) et le télétravail n’étaient pas vraiment pris en compte par les jobboards. Or il nous semble essentiel de pouvoir chercher un travail adapté à ses prétentions personnelles.
C’est pour ça qu’on a conçu une plateforme où la recherche de mission est plus large et complète.