Exercer sous le statut d’intermittent du spectacle peut s’avérer particulièrement difficile lors des périodes de creux. Heureusement, divers dispositifs d’aide ont été conçus pour soutenir les artistes et techniciens dans ces moments délicats.
Vous êtes intermittent du spectacle et cherchez à stabiliser votre situation financière durant les périodes moins fastes ? Ne cherchez plus, cet article est fait pour vous ! Découvrez les trois aides incontournables que tout intermittent du spectacle se doit de connaître pour maintenir son équilibre financier et préserver sa santé.
- Le RSA (Revenu de Solidarité Active)
Le RSA est une aide financière accordée aux personnes disposant de faibles revenus d’activité. Pour les intermittents du spectacle en période creuse de travail, cette aide peut être une bouée de sauvetage. Selon l’âge, les conditions d’éligibilité varient, mais dans tous les cas, vous devez résider sur le territoire français et être en situation régulière. Cette aide est établie par la Caisse d’Allocations Familiales (CAF), conformément à la Loi n° 2008-1249 du 1er décembre 2008 généralisant le revenu de solidarité active et réformant les politiques d’insertion.
- L’Assurance Santé pour les Intermittents
En tant qu’intermittent, vous êtes salarié et relevez du régime général de la Sécurité sociale, ce qui vous donne droit à l’assurance maladie. Par ailleurs, l’accord interbranche du spectacle a instauré un régime de prévoyance pour tous les intermittents, facilitant l’accès à une couverture complémentaire santé (mutuelle). Grâce à cela, les employeurs contribuent au financement du Fonds collectif du spectacle pour la santé via une cotisation patronale, permettant ainsi aux intermittents de bénéficier d’une réduction sur leur cotisation à la Garantie Santé Intermittent proposée par le groupe de protection sociale Audiens, sous condition de justifier de 507 heures de travail sur l’année civile.
- L’ARE (Allocation de Retour à l’Emploi) spectacle
L’ARE-Spectacle est une aide financière destinée aux artistes et techniciens du spectacle lorsqu’ils se retrouvent sans emploi. Pour être éligibles, les intermittents doivent avoir travaillé au moins 507 heures au cours des 12 derniers mois et être inscrits comme demandeurs d’emploi à Pôle emploi. Le montant de l’allocation est calculé à partir des rémunérations antérieures, et il existe des possibilités de cumuler cette allocation avec des revenus d’activité partielle. Les droits à l’ARE peuvent également être rechargés si l’intermittent retravaille et cotise pendant sa période d’indemnisation. Les conditions spécifiques et les montants peuvent varier, et il est donc conseillé de consulter Pôle emploi pour des informations détaillées et à jour.
Pour finir,
La France a à cœur de donner les moyens au monde de la culture et du spectacle de perdurer et de proposer une offre qualitative et variée. C’est pourquoi de nombreux dispositifs existent. On l’a vu lors de la crise sanitaire : en fonction du contexte économique, le gouvernement est disposé à proposer des aides en vue de soutenir les intermittents. Pensez donc à vous tenir régulièrement informés de l’évolution des dispositifs pour vivre pleinement de votre passion !