Le recrutement d’un jeune diplômé constitue un véritable tournant stratégique pour une entreprise désireuse de renforcer son équipe. En effet, l’arrivée de jeunes diplômés dans une entreprise rime avec renouveau et énergie positive, ce qui peut contribuer significativement à la croissance de l’entreprise.
Cependant, toutes les entreprises ne sont pas prêtes à ouvrir leurs portes à de jeunes diplômés. Si vous aussi vous avez quelques réticences à ce sujet, nous vous proposons de lever le voile et de vous donner toutes les réponses aux questions que vous vous posez.
Qu’entend-on par jeune diplômé ? Quels sont les avantages et inconvénients à recruter un jeune diplômé ? Quelles sont les véritables bonnes pratiques à adopter pour maximiser les bénéfices d’une telle décision ? On vous dit tout !
Un jeune diplômé : qu’est-ce que c’est ?
Les critères sociologiques du jeune diplômé
En règle générale, on définit un jeune diplômé comme une personne ayant récemment obtenu son diplôme d’un établissement supérieur. Ces personnes ont en général moins de 30 ans et ont un niveau d’études supérieur au bac+2.
Les attentes des jeunes diplômés
Les attentes des nouveaux entrants sur le marché du travail ont beaucoup évolué ces dernières années. En effet, il n’est plus uniquement question d’intégrer une entreprise réputée pour s’épanouir professionnellement. Les jeunes diplômés sont de plus en plus nombreux à privilégier des entreprises dont la mission est porteuse de sens et qui respectent l’équilibre vie professionnelle et vie personnelle.
C’est aussi dans ce contexte que travailler dans une startup séduit de plus en plus de jeunes. Il s’agit souvent d’une opportunité de participer à un projet innovant et stimulant.
Les avantages et inconvénients à recruter un jeune diplômé
Selon le type d’entreprise ou de secteur d’activité, le recrutement d’un jeune diplômé peut présenter divers avantages et inconvénients.
Les avantages à recruter un jeune diplômé
Parmi les avantages, on peut citer :
- La motivation souvent communicative dont ils font preuve. En effet, l’entrée dans la vie active est souvent synonyme de nouveaux challenges pour ces jeunes actifs. Ils sont donc généralement enthousiastes et sont vecteur d’une belle énergie positive.
- La capacité à apprendre rapidement : Les jeunes diplômés ont encore des réflexes d’étudiants et notamment une disposition particulière à apprendre rapidement. Pour l’entreprise, cela signifie qu’ils seront en mesure d’apprendre aisément et de s’adapter aux méthodes de travail en place dans l’entreprise. En outre, l’entreprise pourra compter sur leur capacité à accueillir sans appréhension les changements qu’elle mettrait en place à l’avenir.
- Des connaissances et des compétences actualisées : Leur formation récente ainsi que leur prédisposition aux nouvelles technologies peuvent être très bénéfiques pour les entreprises qui souhaitent innover et sortir du lot.
Un coût salarial moindre : du fait de son manque d’expérience, le salaire d’un jeune diplômé est souvent moins élevé qu’un salarié plus expérimenté. C’est donc un avantage non négligeable pour l’entreprise.
Les inconvénients à recruter un jeune diplômé
Si certaines entreprises sont réticentes à recruter des jeunes actifs, c’est aussi en raison des inconvénients évidents qu’il peut y avoir :
- Le manque d’expérience : Pour l’entreprise, cela nécessite de prendre le temps nécessaire pour encadrer et former la nouvelle recrue.
- Le temps nécessaire pour bien comprendre son rôle dans l’entreprise : Faute d’expérience professionnelle, il se peut que votre jeune jobber ait du mal à bien cerner l’étendue de ses missions. Il vous faudra donc faire preuve de patience pour lui laisser le temps de prendre ses marques.
- La nécessité d’établir une grille d’évaluation spécifique : Du fait de son peu d’expérience professionnelle, il n’est pas possible d’évaluer un jeune diplômé de la même manière que les autres salariés plus expérimentés. Il vous faudra donc en tenir compte dans vos grilles d’évaluation d’objectifs ou de compétences.
A terme, dans bien des entreprises, les avantages et inconvénients finissent par s’équilibrer, la condition sine qua none étant de laisser du temps au temps.
Les 5 bonnes pratiques pour maximiser le recrutement d’un jeune diplômé
Le recrutement d’un jeune diplômé peut s’avérer un investissement très judicieux pour l’entreprise. Cependant, il faudra veiller à mettre en place les bonnes pratiques pour permettre au candidat de déployer son plein potentiel. Voici les cinq bonnes pratiques que nous vous recommandons de suivre.
#1 – Etre au clair sur le profil et les compétences recherchées pour le poste à pourvoir
Avant de lancer votre processus de recrutement, soyez au clair sur le profil recherché que cela soit en termes de compétences et d’expériences mais aussi en matière de besoins actuels et futurs de votre entreprise. Vous serez alors capable de rédiger puis de diffuser une offre d’emploi attractive.
#2 – Évaluer le candidat lors du processus de recrutement
La personnalité et les valeurs qui animent le candidat sont des points clés à évaluer. Les tests professionnels comme le test MBTI vous fourniront des réponses précieuses vous permettant de valider que le profil retenu cadre avec votre culture d’entreprise et les valeurs de votre organisation. En plus de cela, ces tests vous permettront d’en savoir plus sur sa personnalité et son degré de motivation.
#3 – Proposer des opportunités de formation
Même si le jeune diplômé a quitté les bancs de l’école depuis peu, il y a fort à parier qu’il ressente encore le besoin d’apprendre et d’améliorer ses compétences. Depuis l’avènement du Compte personnel de formation, se former durant ou hors du temps de travail fait partie intégrante des usages professionnels. Du côté de l’entreprise, cette dernière aura tout intérêt à accompagner le jeune jobber dans l’acquisition de nouvelles compétences, notamment dans le cadre de la GEPP.
#4 – Instaurer un mentorat avec d’autres salariés plus expérimentés
Pour l’aider à s’intégrer dans l’entreprise, votre jeune recrue aura sans doute besoin d’être épaulée. Plutôt que de laisser les choses se faire de façon désorganisée, il est préférable de désigner un mentor ou un tuteur pour lui offrir du soutien et des conseils pertinents pour réussir sa prise de poste.
#5- Définir des indicateurs de performance
Tout au long de son avancement dans l’entreprise, il est important de mesurer la performance d’un salarié. C’est d’autant plus vrai quand il s’agit d’un jeune diplômé car cela permet de s’assurer que ses compétences correspondent bien aux attentes de l’entreprise. Le suivi de ces indicateurs est déterminant pour mesurer l’impact du recrutement de ce type de profil et donc si cela est pertinent ou non pour l’entreprise ou le poste proposé.
Le mot de la fin
Opter pour le recrutement d’un jeune diplômé relève avant tout d’un choix stratégique. En effet, en fonction de votre activité et de vos perspectives de développement, ce type de profil n’aura pas le même impact.
Toutefois, le dynamisme et la capacité à apprendre rapidement permettent souvent de donner un souffle nouveau à des entreprises déjà établies. Pour certaines entreprises plus récentes comme les startup, les jeunes diplômés sont souvent privilégiés pour leur capacité à s’adapter rapidement à un environnement qui évolue régulièrement.
Sur du long terme, ouvrir ses portes à de jeunes talents en accompagnant ces derniers sur le plan de la formation et en proposant un mentorat permettent d’inscrire l’entreprise dans un schéma de croissance vertueux. Encadrement et formation sont sans doute le combo gagnant pour tirer pleinement partie du recrutement d’un jeune diplômé. À votre tour maintenant de vous lancer !
