Le contrat à durée indéterminée a été le premier contrat de travail de l’histoire. Et aujourd’hui c’est le contrat par défaut que les employeurs sont tenus de proposer, sauf cas spécifique. Depuis 1993, il est obligatoire pour l’employeur de fournir un document écrit à son salarié dans les deux mois suivant le début de la relation de travail.
Le temps hebdomadaire de travail et l’objet de la mission sont indiqués dans le contrat. Un CDI peut être à temps plein (32, 35 ou 39 heures) ou à temps partiel.
La spécificité d’un CDI est qu’il n’existe à priori pas de date de fin de contrat. C’est un contrat qui s’installe pour durer, ce n’est donc pas un contrat précaire. Les emplois précaires ont l’inconvénient d’avoir des taxes supplémentaires, comme les 10 % d’indemnités de fin de mission par exemple.
Il existe par contre 7 motifs pour rompre un CDI. Tout le monde connaît la rupture conventionnelle, la démission et les différents types de licenciement.
Le contrat de travail intermittent
Le travail intermittent est mis en place sur des emplois qui, par définition comporte une alternance de périodes travaillées et de périodes non travaillées. On pense bien sûr aux intermittents du spectacle vivant qui ont besoin de périodes créatives pour préparer une nouvelle tournée. Mais c’est aussi le cas des techniciens du spectacle dit “enregistrés” qui n’ont pas du travail toute l’année, et dépendent des dates de tournage.
Enfin, l’intermittence peut aussi concerner certains emplois de formateurs ou de moniteurs de ski par exemple.
Le CDI de chantier ou d’opération
Le contrat de chantier ou d’opération est un type de contrat de travail à durée indéterminée. Ce contrat permet de recruter des salariés pour réaliser un ouvrage ou des travaux précis, dont la date de fin ne peut être exactement connue à l’avance. C’est un contrat particulièrement utilisé dans le secteur du BTP et de la construction navale.
Le CDI intérimaire
Dans le secteur de l’intérim, il est aussi possible d’obtenir un contrat à durée indéterminée. Cela permet de continuer de travailler pour des entreprises utilisatrices du travail temporaire, tout en cumulant les bénéfices d’un contrat à durée indéterminée. En fait, là c’est l’entreprise d’intérim qui embauche l’intérimaire et le place tout au long de l’année sur différentes missions. Cela lui permet de continuer à avoir des missions variées, tout en obtenant une plus grande sécurité de l’emploi. Pour l’agence de travail temporaire, c’est un moyen de fidéliser les intérimaires aux profils rares.
Ce contrat a été expérimenté depuis 2013, et institutionnalisé depuis la loi avenir professionnel de 2018.
Le CDI d’Employabilité
Ce contrat permet aux entreprises d’externaliser leur main d’oeuvre sur le long terme tout en conservant une grande flexibilité. Ici on parle de 5 ans de mise à disposition au lieu d’un plafond de 18 mois pour le travail temporaire dans chaque entreprise utilisatrice.
Le budget de formation (CPF) est doublé par rapport à un salarié classique.
Ce contrat est intéressant pour des structures qui n’ont pas encore le budget pour embaucher un salarié en interne, mais ont un réel besoin de main d’oeuvre.
Le CDI d’employabilité est en cours d’expérimentation depuis 2018.